Conte de Noël

Il était une fois dans une grande forteresse, un jeune nain qui attendait avec impatience le jour de noël pour recevoir le cadeau qu’il désirait tant. Il avait travaillé dur toute l’année avec son mentor et père Dankor, un des forgerons les plus talentueux de la forteresse. Alors qu’il rêvassait assis sur un fut de bière dans la taverne ou les adultes fêtaient la découverte d’un filon de mithril dans les galeries inférieures, son meilleur ami rentra en courant dans le brouhaha de la salle.
- Skan ! Skan ! vient vite !, lui cria-t-il.
- Qu’y a-t-il Zanak ?
- Pas de temps a perdre vient vite !

Intrigué, notre nain sauta de sa barrique et couru à la suite de son ami. Il fini par le rattraper alors qu’ils arrivaient dans leur maison creusé dans une ancienne géode géante.
- Vas-tu me dire de ce dont il s’agit ? lui demanda Skan intrigué.
- C’est horrible, il ne livrera pas ses cadeaux cette année !
- Quels cadeaux ? De qui parles-tu ?
- Du Père Noël !
Skan resta un instant les bras pendants, abasourdi par la nouvelle.
- Comment le sais-tu ?
- Je l’ai découvert par accident en surprenant une conversation de mon père avec un doyen, et la source est sure, affirma Zanak.

Il restèrent un moment à réfléchir sur la cause possible du désastre et les conséquences que cela aurait : pas de cadeaux cette année et c’était bien évidemment inconcevable pour nos deux compères.
- Partons au pôle ! Nous découvriront la source du mal et peut être parviendrons nous à la combattre ! s’écria Skan.
- Tu n’y pense tout de même pas ? Nous sommes trop jeunes ! Et puis comment allons nous trouver la maison du Père Noël seuls ? Si nous croisons des gobelins ? ou pire un troll ! pleurnicha Zanak.
- Je pense savoir d’où provient ton information, et celui qui l’a amenée par chez nous pourra sûrement nous en apprendre plus et je parierai ma future barbe que je ne trompe pas
- Et à qui pensais-tu ?
- Suis moi nous n’avons pas de temps à perdre !

Il coururent jusque au poste de garde situé à l’entrée ouest du karaz, Là, ils virent un vénérable corbeau dont le plumage tirait sur le gris. Son nom était Domok. Il était très vieux, plus d’un siècle murmurait-on de-ci de-là, et il était un ami fidèle des nains de la forteresse, comme l’avait été son père et son grand père avant lui.
- Maître Domok ? dit Skan
- CROAA !!! cria la créature alors qu’on l’extirpait d’un rêve troublé. Ho c’est vous les enfants ! qu’est-ce qui peu vous pousser à venir troubler mon sommeil au milieu de la nuit ? vous auriez du frapper avant d’entrer oui vous auriez du !
- Pardonnez nous Domok, mais nous pensons que vous venez d’amener une nouvelle à la forteresse et nous voulons plus de détails !
- Et quelle est cette nouvelle ?
- Nous savons que le père noël ne livrera pas de cadeaux cette année.
- Par l’enclume de Torek ! La nouvelles ne devait pas être ébruitée non, elle ne devait pas !
- Pourquoi ? Pourquoi le père noël ne livrera pas de cadeaux cette année ? C’est terrible nous attendions noël depuis un an maintenant...en réalité depuis noël dernier, mais on ne peu pas imaginer que le père noël nous oublie comme sa ! C’est injuste ! s’écria Skan.
- Oui ! dites nous pourquoi ! Renchéri Zanak.
- Du calme par la vielle enclume de Torek ! Laissez moi parler si vous voulez connaître la raison de ce malheur, oui laissez moi !

Le vieux corbeau leur expliqua alors toute l’affaire. La bas au pôle, ou vit le père noël et ses lutins un grand malheur était survenu. Un troll, le plus vil et le plus vicieux qu’on est vu sur terre, avait enlevé ou dévoré la grande majorité des gnomes chargés de fabriquer les jouets, et il n’était pour lui plus possible de fabriquer les cadeaux et encore moins de les livrer, ces rênes ayant servi de plat de résistance à la créature. Son nom était Shlagvu, et nul guerrier n’avait osé ( ou n’avait jugé nécessaire ) de le combattre jusque à ce jour. Il passait le plus clair de son temps à dormir au fin fond de sa tanière nichée dans les montagnes, toujours recouvert d’une fine couche de glace comme il sied si bien au trolls blancs du pôle.

Nos deux amis repartirent et laissèrent le vieux corbeau à son repos en regagnant la maison de Skan d’un pas lent et l’air abattus. Cependant, Skan n’était pas prêt à faire une croix sur son cadeau, et il irait le chercher la bas s’il le fallait, troll ou pas. Zanak était bien plus réticent à cette idée, en réalité rien ne le terrorisait plus que de sortir de la forteresse, mais s’il le fallais il suivrait son amis ou qu’il aille. Alors que les adultes fêtaient encore leur trouvaille, nos deux nains en profitèrent pour rassembler ce dont il auraient besoin durant leur voyage. Il firent leur sacs à la hâte, Skan pris même une petite épée qui servait à décorer le salon et la mis à sa ceinture. Il ramassèrent ce qu’ils purent comme morceaux d’armures mais tout était bien trop grand pour eux, ainsi se résolurent ils à ne pas emporter d’autre protection que ces vielles casseroles qui leur servaient de casques quand il jouaient aux guerriers. Chaudement emmitouflé dans plusieurs épaisseurs de capes et de fourrures, ils se dirigèrent prudemment vers le poste de garde. A cette heure ils étaient tous assoupis, et la fête de ce soir n’arrangerait pas leur état. Comme des souris ils s’éclipsèrent et passèrent le poste de gardes aux nez et à la barbe de ces dernier qui avaient à première vue bien profités de la tournée générale du patron.

Doucement, ils ouvrirent la petite porte qui donnait sur l’extérieur, une bourrasque manquât de la faire claquer. Ils sortirent, sans un bruit, et disparurent dans la tempête.

Il suivirent la route sur plusieurs centaines de mètres, mais la neige ne leur permettait même pas de voir à plus de cinq coudées de distance. Alors que tout semblai bien mal commencer, et que le courage commençait faire défaut à Zanak, un croassement perçât les ténèbres. Domok vint se poser sur l’épaule de Skan, et leur dit :
- Vous êtes bien fous de vouloir entreprendre un tel voyage ! oui bien fous ! mais je sais que je ne pourrai pas vous résonner, et le temps que je prévienne les gardes vous seriez déjà bien loin, alors…
- Oui ? Domok
- Crooa excusez moi que dis ai-je ? Ha oui ! je préfère vous accompagner, au moins vous ne vous perdrez point. Je vous indiquerait la route mais promettez moi que vous rentrerez dés que vos aurez vu le père noël , c’est d’accord, n’est-ce pas ? <
- Comme vous le voudrez maître Domok, répondit Skan en adressant un clin d’œil furtif à son ami.

Il marchèrent pendant longtemps, quand le vent sembla diminuer et les premier rayons du soleil percèrent les épais nuages qui commençaient à fondre dans le ciel. Il ferai beau aujourd’hui. Il voyagèrent de la sorte pendant 2 jours, ils savaient qu’à la forteresse on était déjà parti à leur recherche mais il y avait peu de chances qu’on les rattrape.

Il arrivèrent devant une grande plaine d’un blanc immaculé. La s’arrêtaient les montagnes et commençaient les étendues glacées du pôle. Leur provisions leur permettraient de tenir trois ou quatre jours tout au plus, et Domok leur assurait qu’ils seraient arrivé bien avant ce délai. Par chance la forteresse était située très au nord, et il semblait que les lieus défilaient sous leurs pieds à une vitesse incroyable. Domok n’était pas innocent dans ce fait, al ville créature possédait des talents que nos nains étaient loin d’imaginer.

Bien vite les premières balises indiquant la direction à suivre apparurent. En réalité il s’agissait d’immenses bâtons de sucre d’orge qui dépassaient du sol. Plus ils approchaient de leur destination, plus ils étaient nombreux. Après seulement deux jours ils atteignirent leur destination, Devant eux se dressait un grand portail en fer forgé sur lequel était inscrit « bienvenu dans la demeure du Père Noël ». Ils franchirent la porte et se dirigèrent vers la petite chaumière d’apparence anodine décorée de guirlandes vertes et rouges. De la fumée s’échappait de la cheminée, et disparaissait haut dans le ciel.

Ils approchèrent de la porte d’entrée, et avant même qu’ils aient pu frapper elle s’ouvrit, laissant se découper une large silhouette dans la lumière blanche de la chaumière. En réalité la silhouette n’était pas si grande que sa, et elle s’adressa à nos deux nains avec une voix fluette.
- Qu’est-ce qui peu bien vous amener par ici ? Et qui vous êtes d’abord ?
- Heu bonsoir...heu nous sommes des nains et heu, nous heuu enfin
- Heu en effet nous venons pour les cadeaux enfin non pas pour les cadeaux puisque nous savons que le père noël ne peu les livrer mais nous venons pour savoir si, enfin si sa serait possible de le rencontrer ? Balbutia Skan.

La porte acheva de s’ouvrir et un petit lutin apparut.

- Suivez moi, leur lança-il.
Ils suivirent la petite créature et descendirent un escalier, qui révéla les souterrains de la maisons qui se révélèrent être immenses. Là où à l’accoutumée devaient se tenir plusieurs centaines de gnomes s’afférents à confectionner des jouets pour les enfants du monde entier ne restait q’une chaîne de montage cassée et de ci de la quelques objets fracassés sur le sol, et bien sur, de très rares gnome. Nos deux amis questionnèrent le petit être au travers du dédale souterrain, et apprirent tout les détails de l’affaire. Le troll était entré dans leur empire du jouet et avait capturé un à un les gnomes qu’il avait enfermé dans un grand sac, puis avait dévoré les rênes du père noël avant de repartir avec son butin, et non sans avoir casé tout ce qui passait à sa portée. Il arrivèrent devant une petite porte sur laquelle était inscrit « bureau du gestionnaire », le gnome frappa doucement à la porte et on leur dit d’entrer.

Le père noël se tenait assis devant une table ; l’air désemparé, ses petites lunettes tombant sur le bout de son nez.
- Des enfants, ici ? Mais que me vaut cet honneur, à moi qui cette année ne pourrait même pas vous satisfaire le vingt-cinquième soir d’Atrefeu ? Toi Skan, tu as été très méritant cette année, tu as été brillant en tant qu’apprenti forgeron, et tu as été assez sage, autant qu’un jeune nain puisse l’être ! dit il en souriant.
- Vous connaissez mon nom ? s’étonna Skan.
- Mais mon jeune ami, je connais les noms de tout les enfant de la terre, ainsi que toutes les bêtises qu’ils ont pu commettre, renchérit le père noël.

La discussion fut à la fois étrange et captivante, et le père noël leur contât la funeste soirée. Il leur offrit un bol de chocolat chaud, chose que jamais ils n’avaient vue auparavant mais qu’ils apprécièrent beaucoup. Ils passèrent la soirée avec les quelques gnomes rescapés. Il passèrent une partie de la nuit à rire autour du foyer de la cheminé, et tout les ennuis de la vie semblèrent s’envoler. Puis tout le monde alla se coucher.

Alors que la chape d’obscurité était des plus épaisse sur la maisonnette, Skan se leva et réveilla Zanak.
- Nos savons où se trouve le troll, nous allons profiter de son sommeil pour sauver tout les gnomes !
- Tu perds la tête mon pauvre ami, lui répondit Zanak, Si aucun guerrier n’a jamais affronté ce monstre c’est peut être qu’aucun ne se sentait de taille à le faire ne crois tu pas ? Je ne compte pas augmenter son butin en lui servant de repas, va te recoucher.

Alors que Zanak reposait sa tête sur l’oreiller il entendit Skan descendre l’escalier qui menaient au rez-de-chaussée. Il se leva précipitamment, sa ruse avait échouée et son amis partirai sans lui, et sa sa n’était guère envisageable.
Nos deux amis se retrouvèrent à nouveau en dehors de la maison, quand soudain Skan se rendit compte que quelque chose manquait.

- Mais ou est passé Domok ? Nous ne l’avons pas revu depuis que nous sommes arrivés et nous ne nous en somme même pas rendu compte ingrats que nos sommes ! ou peut il bien être allé ? s’écria Skan.
- C’est un grand garçon répondit Zanak d’un air moqueur, il n’a pas besoin de nous tu sais.

Il prirent alors la direction de la montagne ou vivait la terrible créature, d’un air résolu pour l’un, et abattu pour l’autre. Ils marchèrent longtemps dans la neige, quand ils arrivèrent à la lisière de la foret. Ils suivirent le chemin qui s’y enfonçait, quand soudain Skan vit sur le sol boueux un petit bonnet pointu tel qu’en portait les gnomes.
- Les gnomes ! Ils ont réussi a laisser des indices derrière eux ! s’exclama Skan.
Et plus loin il en trouvèrent un autre, puis encore un autre, jusque à ce que les bonnets les emmènent loin du sentier. Ils arrivèrent alors devant un petit chemin de montagne, ou les bonnets les attiraient toujours. Mais alors qu’ils arrivèrent dans un cul de sac, ils se regardèrent d’un air étonné, cependant il ne purent rien dire car avant qu’ils eurent ouvert la bouche un grand sac leur tomba dessus.

Ils se réveillèrent entouré de très nombreux gnomes, dans une caverne, derrière des barreaux d’ossements.
- Je vois que vous êtes réveillés mes petits amuses gueules, oui vous avez ouvert les yeux et avez réalisé ou vous étiez ! Ricana une énorme créature. Quel rustre fais-je ! Je ne me suis même pas présenté… Je suis Shlagvu, troll des montagnes glacées, à votre services mes mignons… Bien entendu vous aurez remarqué que j’ai pris la liberté de vous ôter vos bagages qui ne vous auraient de toute façon pas été d’une grande aide.

Il conclu sa phrase par un ricanement cruel.

- Bien ! Faites connaissance avec les dernière personnes que vous verrez, je m’en vais chercher de quoi vous assaisonner comme il se doit, un nain sa ne se déguste pas très souvent, alors deux encore moins, et de petit agneaux tel que vous, tendre à souhait, n’en parlons même pas. Soyez sages !

Il restèrent là, entourés par les gnomes du père noël, à se lamenter sur leur stupidité, et les lutins tentèrent de les rassurer comme il le pouvaient, mais nombre d’entre eux avaient perdu espoir et quelques uns avaient d’ailleurs déjà servi de repas a l’immonde créature.

Alors que tout semblait perdu, un bruit furtif se fit entendre dans la grotte.

- je peut peut-être vous êtres d’une quelconque utilité ? le puis-je ? demanda Domok sur un ton rassurant.
- Hô Domok jamais nos n’avons été aussi heureux de vous avoir auprès de nous ! S’écria Zanak.
- Et bien faisons vite avant qu’il ne revienne.
Domok s’envola jusque à l’immense table sur laquelle était posée la grosse clé qui maintenait nos amis dans la captivité. Il s’en saisi et non sans mal la ramène à nos captifs. Ils durent faire montre d’une grande imagination pour parvenir à atteindre la serrure, et une fois ceci fait ils s’échappèrent aussi discrètement qu’ils le puirent, aidés par leur petite taille, et disparurent dans la forêt.

- Il nous reste quelque chose à faire avant de partir, dit Skan. Nous devons venger les gnomes morts ici !
- Nous avons failli mourir une fois et sa ne t’a pas suffit ? lui rétorqua Zanak.
- Qu’a tu derrière la tête, oui que compte tu faire jeune Skan ? demanda Domok.
- Ce que tout guerrier n’aurait pas fait, répondit-il, semant la confusion dans les pensés de ses deux compagnons.

Ils se cachèrent à l’entrée de la grotte, guettant le retour du monstre qui ne se fit guère attendre, et le cri qu’il poussa quand il réalisa ce qui c’était passé déchira la nuit. Ils attendirent qu’il cesse ses allées et venues autour de sa tanière à maudire le destin et les gnomes, puis il rentra, promettant qu’il se vengerait et que cette fois personne n’en rechaperait. Il s’en alla dormir au plus profond de sa grotte et son sommeil fut agité, alors que pendant ce temps nos deux nains entassèrent autan de bois et brindilles qu’ils le purent à l’entrée de celle-ci. « Une technique de chasse éprouvée » assurait Skan, « il n’en réchapperait pas ». Il sortit un petit briquet de sa poche, embrasa le tas de bois qui dégagea une épaisse fumée acre. Aidée en cela par les vent dominants de la montagne, la fumée se rependit rapidement dans les galeries, et quand notre troll se réveilla , étouffant, il ne lui restait plus guère de choix. Il couru vers la sortie, mais la chaleur se faisait étouffante, particulièrement pour un troll de blanc, et alors qu’i avançait, suffoquant, la couche de glace qui le protégeait se mis à fondre. Quand il aperçut la lueur du brasier, il se précipita dans ce dernier pour sortir avant de mourir par asphyxie, mais comme d’aucun le sait le feu à des vertus thérapeutiques très discutables sur le derme et la chair troll, les empêchant entre autre de se régénérer, alors qu’il traversait en beuglant comme un diable le brasier sa crinière prit feu, et il courut tel un flambeau au travers des bois, nos amis restèrent un moment à contempler la petite lueur qui s’éloignait de la grotte en courant à travers les pins, un sourire de satisfaction collé au visage, puis quand celle-ci eut disparut au fin fond d’un ravin, ils regagnèrent le maison du père noël.

Là les gnomes les attendaient et il fêtèrent leur victoire sur le troll pendant de longues heures, l’atelier reprenant bientôt un air plus convivial. Les chaînes de montage se remirent à tourner, et les gnomes à confectionner des jouets pour rattraper le retard qu’ils avaient accumulé durant leur captivité. Soudain le père noël leur demanda
- Alors vous qui avez sauvés ma fabrique, et par la même les rêves de milliers d’enfants, vous méritez tant que rien ici ne saurait vous remercier, mais je me doit cependant de vous demander ce que je serai en mesure de faire pour vous.
- Et bien père noël, répondit Skan, livrez nous les cadeaux qu’il était prévu de livrer, et nous serons les plus heureux des enfants !
- Je crains que tout nos problèmes ne soient résolus, hélas.
Ce disant il désignât son attelage , que plus aucun rêne ne tirerai.
- Ne vos en faites pas patrons, dit une petite voix derrière eux.
Le gnome leur montrât alors quatre magnifiques rênes , tout de fer et de joyaux fabriqués, crachant de la vapeur par les naseaux. Nous vous avons confectionné des remplaçants, du moins pour cette année.

Le père noël mis à l’épreuve son nouvel attelage en ramenant les jeunes nains chez eux, ou ils furent accueillis avec un soulagement non dissimulé. D’ailleurs presque personne ne trouva à redire à leur histoire , tant la joie de les savoir vivants était grande.

Cette année le père noël passa bel et bien déposer les cadeaux que méritaient les enfants sages dans les chaumières de la terre entière, les rênes mécaniques ne tombant en panne qu’une seule fois, et les gnomes réparant cette dernière à une vitesse prodigieuse.

- Grand père Skandal, tu as vraiment vécut cette aventure ? demanda le petit fils de Skan, bien des hivers plus tard, assis sur ses genoux au coin du feu.
- C’est à toi d’en décider, seul ceux qui désirent croire voient leur rêves se réaliser, répondit-il, un sourire plissant les rides au bord de ses yeux.

Il regarda alors en direction de la commode, et une fois son petit fils partit se coucher, en ouvrit un tiroir. Il ouvrit une petite boite, et en sortit un petit écureuil de fer et de gemmes, dans lequel il fit tourner une petite clé. L’animal se mit alors à courir en tout sens, grimpant sur les épaules de Skan.
- Oui mon jeune ami, tu a conservé toute la vigueur de tes premiers pas ! dit-il en riant. La petite créature vint se poser sur sa main et retourna dans sa boite.
- Dire que j’ai bien failli jamais ne te trouver sous mon sapin cet hiver là ! Fait de beaux rêves, mon jeune ami !
Il referma le tiroir et s’en alla se coucher, alors que les dernières braises dans le foyer cessaient de rougeoyer.




Grombrindal 2003


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Les gnomes vous remercient de votre visite.